J'ai la larme qui pique - Aoi , Riuki.

Aoi ouvrit de grands yeux à la détonation, voyant son second se tordre de douleur. Il se sentait très mal de voir ça mais puisqu'Uruha comptait rester là, il ne toucherait pas au corps de son délicieux second. Déjà qu'il payait pour ses propres conneries, il ne voulait pas l'humilier en plus devant les yeux d'Uruha.

Mais t'es taré! Baisse l'arme.

S'il le blessait encore ou s'il le tuait, il pouvait dire adieu à sa bague mais aussi à son immortalité. Il s'installa sur le blondinet, attrapant ses mains. Il ferma les yeux, se mordant la lèvres avant qu'il n'entende les poignet du blondinet craquer dans un bruit des plus atroces. Pourtant, ce n'était pas la première fois qu'il faisait ça mais parce que c'était les os de son doux second qui n'était pour rien. Ses mains se fermèrent en poings serrés.

Rends moi mon arme et dégage.

Il ferait plâtrer le petit blondinet et aller en prendre totalement soin, pour espérer avoir son pardon.

Riuki entendit la détonation. Il fallait s'y entendre. Il cria de douleur en sentant son épaule être touché par la balle. Jamais encore il n'avait imaginé ça après une bonne journée de travail avec Aoi. Il sentit ses larmes couler sur ses joues. Et tout d'un coup le poids d'Aoi sur lui. Ouvrant les yeux il voyait trouble mais il sentit les mains du brun attraper les siennes.

"Boss...non je vous en prie..."

Il pleurait, en même temps. Et puis une douleur pire que toute dans chaque poignée le firent hurler de nouveau se tordant tellement il avait mal sur le lit qui lui avait offert pourtant tellement de bonheur. Riuki ne pouvait s'arrêter de pleurer et de gémir. Il n'entendait pas les paroles des autres, la douleur était la seule chose à laquelle il pensait, et son épaule lui tirait vraiment, il sentit son corps devenir lourd, impossible de bouger. Ses à l'aide et au secours il ne les entendait pas lui même.

Uruha voyait l'humain gémir et se tordre de douleur. Peut-être qu'au fond ça lui faisait quelque chose mais pas en surface. Il vit le regard horrifié d'Aoi. Il était en train de comprendre non ? Plus jamais il ne recommencerai après ça c'était sûr. Finalement il choisit les poignets et de nouveaux cris remplirent la pièces, des cris à glacer le sang.

Aoi réclamait son arme. Le blond la pointa sur lui l'incitant à reculer du lit pour lui laisser l'accès. Riuki commençait à devenir tout blanc. Pas étonnant il devait sentir l'odeur du sang. Uruha s'approcha de lui et lui parla d'une voix douce, presque inhumaine.

"Tu n'aimes pas ça hein...l'odeur du sang. Pauvre petite chose...laisse moi t'en débarrasser un peu."

Il mordit sa chair gardant un oeil sur Aoi et faisant pousser un nouveau cris au pauvre humain complètement amoché avant de se relever, il eut un sourire et glissa l'arme dans la main de Riuki lui arracha un nouveau cri car ça appurait sur son poignet casser.

"Si jamais tu veux en finir mon petit trésor."

Il caressa le visage de Riuki qui devenait plus pâle qu'un mort et il commençait à perdre connaissance visiblement, trop de douleur fait s'évanouir ?

"Il doit faire une hémorragie. N'oublie pas. Demain soir au host club, je serais dans ma chambre."

Aoi n'avait jamais du être aussi docile mais il savait qu'il valait mieux le faire sans protester. Pour la première fois depuis des années il avait envie de fondre en larmes. Les cris de douleurs de Riuki étaient plus insupportables que n'importe quoi. Mais il tiendrait le coup, par fierté sans doute.

Ca va j'ai compris, dégage maintenant. Je te la rendrais ta putain de bague.

Il avait envie de le faire brûler au soleil de midi par petits accoues pour le faire souffrir autant que Riuki venait de souffrir. Par sa faute. Il s'approcha, caressant la joue de son second, appelant les secours. Il faisait beaucoup de chose à la va vite pour lui même mais là, pas question de toucher le blondinet. Il avait peur de lui faire plus mal encore et préférait laisser faire un professionnel. Il s'occupa seulement de son épaule. Ça il savait le faire.

Voilà que le vampire était enfin partit après lui avoir fait encore plus mal. Mais il n'avait pas remarqué ce qui c'était réellement passé. Riuki avait tellement de douleur d'un coup que le fait que cet humain l'ai mordu il ne l'avait pas remarqué. Il pensait que c'était une douleur de plus.

"Mmmmh..."

Aoi était là ? Oui il sentait quelque chose s'activer sur son épaule, ses yeux luttaient, il distinguait parfois les cheveux et sentait le parfum de son patron mêlé au sang.

"A...aoi..."

Aoi faisait très attention à tous ses gestes jusqu'à entendre la voix de Riuki prononcer son nom. Il se figea quelques secondes, et caressa sa joue. Le brun eut un petit sourire, triste malgré tout.

Je suis là, Riu, je suis là...

Il se pencha et l'embrassa tendrement, sentant les larmes monter doucement. Tant pis pour la fierté! Ca lui ferait du bien. Il posa son front contre le sien, les laissant couler.

Je t'en prie, pardonne-moi...pardonne-moi...

Il rouvrit les yeux en prenant son visage dans ses mains. Il tenait vraiment beaucoup à lui, au point d'en pleurer. C'était drôle, il n'en revenait pas.

Tiens bon Riu, les secours arrivent.

Il entendait une voix ! Enfin ! La douleur avait acceptée de lui faire entendre la voix d'Aoi. Mais il n'arrivait plus à fermer les yeux, ni même à répondre aux lèvres du brun, seulement à sourire légèrement dans le but de le rassurer. Les secours ne tardèrent pas, ils prirent immédiatement soin du petit mais Aoi fut interrogé. Qui avait tiré, d'où venait cette arme ? S'il voulait s'en tirer mieux valait qu'il verse quelques pots de vin. En attendant le petit blond était transféré, il avait maintenant besoin de beaucoup de repos.

FIN