Comme cela ne nous va pas | Riuki

Aoi n'avait eut aucune nouvelle de son second. Rien. Il avait espéré qu'après quelques jours, il aurait eu des nouvelles mais voilà deux semaines qu'il n'avait rien reçu. Officiellement, le yakuza n'avait laissé le poste de second à personne, considérant qu'aucun de ses hommes ne serait à la hauteur de Riuki.

Il était déprimé mais il continuait de travailler malgré les impressions d'un manque et de désordre dans le clan. Il ne fallait pas rester à broyer du noir, même si c'était la première fois qu'il était comme ça. Ses poignets devaient être rétablis maintenant et cette pensée lui donnait envie d'y déposer un baiser.

Le brun avait décidé de sortir dans la journée, pour penser à autre chose. Et puis il avait besoin de renouveler un peu sa garde-robe. Il s'était donc préparé et était sorti, entrant dans chaque boutique qui pouvait attiré son attention. Regardant les articles, il allait en prendre un quand une autre main toucha la sienne, prête à attraper le même article.

Oh, excus...Riu?

Riuki avait totalement changé de vie, il ne bossait plus pour Aoi ni même pour quelconque Yakuza. Le petit blond avait continué à s'épanouir devenant de plus en plus classe. Aujourd'hui il portait une veste en cuir bordé de clous comme c'était la mode il faisait un peu comme tout le monde cachant son visage derrière d'énorme lunettes de soleil.

Il faisait les magasins mais pas trop longtemps car maintenant il avait un budget plus restreint pour ses achats. Le beau blond venait de voir justement un article sympa et tendit la main dans le but de saisir l'article pour regarder la taille. Une main rencontra la sienne et il eut à peine le temps de relever la tête qu'Aoi s'excusait déjà le reconnaissant sans aucun mal. Le petit blond retira sa main et se redressa complètement en remettant ses lunettes de soleil correctement en place sur son nez.

"Allez-y c'est pas ma taille."

Il ne se fit pas prier pour s'éloigner et changea de rayon s'attardant sur les sous-vêtements cette fois, ici au moins le brun ne viendra pas jeter un coup d'oeil.

Il sentit son coeur battre plus rapidement, ravi de le voir et de constater qu'il allait bien. Il était beau comme tout en plus. Voilà le plus bel article du magasin~ Sauf qu'il n'avait pas de prix...

Pendant quelques minutes, Aoi erra dans les rayons, gardant un oeil sur le blondinet avant dans se retrouver dans le rayon derrière Riuki. Ses mains poussaient les vêtements pour en laisser apparaître un autre à chaque fois, mais ses yeux regardaient plutôt le jeune homme, regardant ses cheveux bien coiffés, son dos.

Tu es vraiment très beau habillé comme ça, dis donc...

On aurait dit qu'Aoi parlait tout seul mais non, Riuki savait que c'était à lui qu'il s'adressait. Maintenant savoir s'il aurait une réponse était encore un mystère.

Il continuait sans se préoccuper du brun qui le suivait et attrapa quelque chose qui lui plaisait avant d'entendre un compliment. Il se redressa alors lentement et détourna son visage juste assez pour pouvoir jeter un coup d'oeil à son ancien patron. Ses lèvres étaient maquillés de noirs et son regard bleu glace si figea dans celui d'Aoi. Il n'eut pas besoin de dire merci, son regard voulait déjà tout dire, mais Aoi ne pouvait le voir derrière ses lunettes de soleil. Ses yeux balayèrent Aoi de la tête au pied avant qu'il ne se détourne se dirigeant vers les cabines et il essaya là deux vestes.

Ses mains attrapaient les vêtements avec rapidité mais habileté et il essayait comme un mannequin avant de passer sa main dans sa nuque s'étirant choisissant un en particulier. Sur son poignet il y avait le bracelet d'Aoi, le seul qu'il portait d'ailleurs. Le petit chat n'avait plus rien d'un chaton. Son air était presque séducteur et il tendit l'article à la vendeuse avant de régler prenant le sac qu'elle lui tendait. Il finit par repasser devant Aoi et il abaissa ses lunettes sur son nez dévoilant son regard d'animal sensuel avant de passer sa langue sur ses lèvres maquillés. Il ne parla pas, passant simplement pour sortir de là.

Aoi le vit se tourner mais ses énormes lunettes l'empêchaient de voir les yeux de Riuki. C'était d'ailleurs perturbant, d'autant plus qu'il ne répondit absolument pas et s'en alla, prenant la direction des cabines d'essayage. Dans d'autres situations, il s'y serait bien glissé avec lui pour regarder le blond essayait. Mais là, le brun se contenta de continuer son petit shopping, entassant deux ou trois vêtements sur son avant-bras.

Il leva les yeux en voyant le petit sortir des cabines puis aller payer pour une veste. Mais c'est la suite qui le surpris. Riuki n'avait fait que l'ignoré, lui ayant bien dit qu'il ne voulait plus le voir et pourtant, lorsqu'il sortit, il dévoila son regard sauvage et sensuel alors que ses lèvres s’entrouvraient pour que sa langue se montre. Sexy~ Un choix s'imposait alors: le blondinet ou les achats? C'était tout ou rien et Aoi préféra essayer de tout avoir. Il passa en caisse, récupérant le sac sans récupérer sa monnaie, il n'était pas à quelques yen près, et sortit du magasin, cherchant le blond du regard.

Riuki était sortit déjà. Il marchait avec son sac à la main mais se stoppa le temps de s'allumer une petite cigarette. Le beau tigre continua ensuite son chemin mais se sentit suivit alors il tourna dans une petite ruelle plutôt peu fréquenté. Là il attendit et posa son sac sortant l'arme qu'il avait toujours sur lui. Quand la personne arriva il l'attrapa par le col et pointa son arme sur la gorge de celui-ci. Aoi...

"Aoi..."

Il fit glisser son arme sur le corps de son ancien patron et le stoppa sur la hanche de celui-ci.

"Pourrais-je savoir pourquoi vous me suivez ? N'ai-je pas été assez clair la fois précédente ?"

Aoi repéra son ancien second et prit le même chemin. Tiens, il tournait dans une ruelle? Un coup classique mais malgré tout le yakuza tourna et se retrouva avec une arme coller sous le menton. Celle ci tomba lentement sur son corps s'arrêta sur sa hanche. Pourtant, il restait très calme et eut même un sourire léger.

Je vois que tu ne perds pas les bonnes habitudes de la maison, Riu...

Une arme sur lui, comme toujours... Cela dit, Aoi aussi avait une arme sur lui. L'habitude sans aucun doute.

Tire si ça peut te faire plaisir, beau blond...

Riuki eut un sourire mais pas de gentillesse. Il baissa au bout d'un moment son arme et la rangea dans l'intérieur de sa veste fixant le brun avant de soupirer.

"Et vous vous ne répondez toujours pas aux questions . "

Le blond gardait ses lunettes de soleil pour le détailler jusqu'à ce qu'il les retire les pliant pour les ranger dans sa veste aussi attrapant le sac portant sa veste.

"Alors ? Pourquoi ? Vous avez cru que je vous ferait un grand sourire en vous saluant comme un gentil petit toutou ? Ou encore que j'allais peut-être accepter vos excuses ? Ou bien vous avez encore un peu d'espoir et pensez être capable de m'attirer dans votre lit ? "

Il se mit à rire et s'approcha d'Aoi frôlant ses lèvres.

"Et qu'est ce que ça vous ferait si je vous disais que la plupart des Yakuzas m'ont passé dessus ? Vous sentiriez vous trahis ? Non...vous êtes bien trop indifférent..."

Riuki se recula effaçant tout sourire de son visage s'éloignant après l'avoir mis en garde.

"Ne me suivez plus jamais...vous ne faites plus partit de ma vie."

Aoi fut tout de même soulagé intérieurement qu'il ne tire pas. Il aurait pu après tout, peut-être que ça l'aurait calmé un peu. Il l'écoutait, sans l'interrompre une seul fois, sentant pour la première fois une certaine colère et une haine peut-être dans la voix de son beau petit Riuki.

Ah oui, alors pourquoi ne pas avoir tiré pour te débarrasser de moi? Au moins, tu ne me verras plus, où que ce soit.

Il espérait l'arrêter un instant comme ça. Il poursuivit.

Tu veux savoir pourquoi je t'ai suivi? J'ai vu un beau jeune homme. Il ressemblait beaucoup à quelqu'un qui me plait. Mais j'ai du me trompé car celui qui me plait ressemble à un chaton.Un chaton très sexy.

Aoi s'approcha attrapant sa nuque pour frôler ses lèvres noires et s'éloigna à son tour.

Il lui attrapa la nuque et Riuki se tendit sentant les lèvres de son ancienne amant frôler les siennes avant qu'il ne s'éloigne.

"Votre technique de drague est à revoir. Je ne suis pas un chaton sexy. Je suis un homme vous entendez ? Un homme..."

Il le regardait s'éloigner, comme d'habitude il n'était pas trop pris au sérieux et on le prenait pour la chose inoffensive. Le jeune homme marcha alors droit sur Aoi et le plaqua dos contre le mur.

"Alors vous allez arrêter de me dire que je suis ! Je suis Riuki ! Et même si je suis pas capable d'être viril j'en ai rien à faire je suis sûr que je trouverais quelqu'un qui m'aimera comme je suis même si je suis le pire des soumis né sur cette terre !"

Voilà chaton de retour.

Technique de drague ou sincérité? Dans tous les cas, le yakuza se retrouva contre un mur alors que Riuki lui passait une petit colère. Il le laissa parler et ne répondit rien mais il attrapa ses cheveux à l'arrière de sa tête, sans violence, et l'attira plus proche de la sienne pour l'embrasser passionnément.

Viril ou pas, tu n'imagines pas à quel point tu es beau, Riu...

Lâchant doucement ses cheveux, il caressa sa nuque du bout des doigts avant de le pousser contre le mur en frôlant ses lèvres.

Je préfère tes lèvres de couleur pêche mais elles sont toujours aussi douces. Mais tu t'en moques sans doute de mon avis.

Et voilà qu'Aoi attrapait ses cheveux. Bizarrement ce qu'il fit et comment il le fit séduire Riuki qui ne le repoussa pas au contraire, il trouvait ça agréable. Le beau blond l'écouta parler et fronça les sourcils.

"Oh taisez-vous un peu..."

Il finit par l'embrasser à son tour enlaçant la taille du beau brun pour se coller plus à lui et répondre à ses lèvres pulpeuse et sûre de leur choix. Riuki n'avait pas pensé qu'il embrasserait encore une fois cet homme, pas après ce qu'il avait fait, mais comme quoi Aoi arrivait encore à le séduire. Mais quel était donc son secret au juste ? Il ne suffisait pas de faire des compliments à Riuki parce que lorsqu'il est énervé sa empire son humeur, alors c'est sans doute les gestes et la détermination du brun qui ont de nouveau séduit notre chat sauvage.

"Et j'ai couché avec personne..."

Qu'il se taise? Mais Aoi n'eut le temps ni de dire ni de faire quoi que ce soit, qu'il retrouva les lèvres de Riuki. Ses mains se posèrent au niveau de sa taille et leurs corps furent plus pressés l'un contre l'autre. Aoi ne pouvait que répondre à tout ça, ses mains se posant sur ses hanches.

Tu peux faire ce que tu veux... Tu ne m'appartiens pas, Riu...

Pas encore en tout cas... Aoi passa son doigt sur les lèvres avec lesquelles il se mit à jouer, les mordillant, tirant doucement sur sa lèvre inférieure.

Tu veux toute mon admiration, Riu? Alors séduis-moi. Ah non c'est déjà fait ça... Mieux, fais ce que personne n'a réussi à faire jusqu'à maintenant... Fais moi tomber amoureux.

Il était plutôt bien parti pour en tout cas.

Tu peux faire ce que tu veux ? Voilà qui ne plu pas trop à Riuki, il pensait qu'il comptait justement pour Aoi mais apparemment non. Le beau brun joua avec ses lèvres laissant Riuki apprécier un peu cela car ça changeait des baisers habituel. Le faire tomber amoureux ? Le blond haussa un sourcil .

"Qu'est ce qui vous fait croire que j'ai envie de faire une telle chose envers vous ? "

Il ne voyait pas pourquoi il devrait se casser en deux dans le seul but d'espérer avoir l'amour véritable d'Aoi. N'était-ce pas plutôt Aoi qui souhaitait ça puisqu'il le proposait...

"Je vous signale que je vous ai dit que je ne voulais plus vous voir et vous venez me demander de vous faire tomber amoureux de moi alors que vous vous en moquez royalement d'avec qui j'ai pu être pendant ces deux semaines. Ou alors vous me trouvez tellement timide que vous vous doutez que personne voudra de moi."

Ce qui lui faisait croire cela? Peut-être pas mal de chose. Et puis il le lui avait dit aussi, et surtout. Aoi écoutait la suite avec un léger sourire.

Tu me l'as dit toi-même, non? Que tu voulais toute mon admiration parce que tu es convaincu c'est un autre qui l'a jusqu'à présent.

Il en était jaloux, c'était ce à quoi le brun en avait conclu après tout ce qu'il avait entendu de la part de Riuki. Pour qu'il ne proteste pas tout de suite, le yakuza posa un son index sur les lèvres du blondinet.

Sshht... Et je disais juste que je n'ai rien à dire sur ce que tu as fait pendant ses deux semaines. Ah, si une chose... Tu m'as manqué..."

Le petit blond était redevenu le même qui avait côtoyé Aoi pendant longtemps mais décidément le brun ne s'en sortait pas et Riuki finit par le repousser prenant son sac et commençant à s'en aller avec une démarche rapide.

"C'est facile de baratiner. Je rentre chez moi j'en ai assez entendu. "

Il arrêta un taxi et lui indiqua son adresse, les quartiers pauvre toujours et oui, il avait peut-être changé d'appart mais ça ne l'empêchait pas de rester dans cette zone puisque tout le monde le pensait partie. Mais il n'avait pas pensé au fait qu'Aoi puisse prendre un taxi pour le suivre.

Il rentra chez lui sans fermé à clé, il ne changeait jamais les bonnes vieilles habitudes et mit un peu de musique alors qu'il allait essayer quelques vêtements qu'il avait acheté aujourd'hui dont une belle paire de porte jarretelle.

Aoi fut repoussé par le beau blondinet. Baratiner? Quel baratin? C'était de lui qu'il tenait ça, il n'inventait rien. Il voulait l'arrêter mais Riuki montait dans un taxi. Zut, il ne savait pas où il habitait désormais. Par chance, il y avait un autre taxi et il lui fit signe , grimpant rapidement en lui disant de suivre le taxi devant eux. On aurait dit un film américain. Toujours le quartier pauvre certes mais c'était à l'opposé du lieu où il habitait avant.

Il arriva et paya le chauffeur avant de s'approcher de la porte. Tiens elle était mal fermée? Riuki ne changera décidément pas... Aoi pu entrer tranquille, ce disant qu'après ça il arrêterait de courir après le blondinet. C'était une perte de temps et il avait une sainte horreur de ça. Pourquoi est-ce qu'il lui courrait après alors? Parce qu'il tenait tout de même à lui. Il se fit silencieux et trouva la chambre du blond, s'appuyant contre l'encadrement de la porte.

Wow~ sexy...

Riuki était donc habillé de façon sexy. Il se regardait dans le miroir et entendit une voix ce qui le fit se tourner. Aoi était beau là. Mais il replia une jambe sur l'autre comme s'il voulait caché un corps nu ce qui le rendit plus mignon encore. Rougissant il recula et trébucha manquant de tomber.

«Ne dites pas n'importe quoi...»

Riuki avait toujours le bracelet d'Aoi autour du poignet. Et puis la musique chanta. C'était un titre de bruno Mars et les paroles disait a un moment " j'aime ta façon de me faire l'amour ". Mais ça c'est si on traduit. Riuki en rougit et se sentit toute chose en regardant Aoi le souffle coupé. Cette chanson retranscrivait tellement tout. Quand Aoi le faisait sien il gagnait le paradis...et c'est ce que son regard tentait de lui faire comprendre.

Aoi eut un sourire quand il se tourna. Effectivement il était très mignon à se tenir ainsi pour se cacher, alors qu'il était sexy comme tout. Lui dire n'importe quoi ? Jamais quand il s'agissait de complimenter le petit blond. Il s'avança alors lentement avec une démarche sensuelle,s'approchant en frolant ses lèvres, mordillant sa lèvre inférieure

C'est toi qui dit n'importe quoi mon beau Riu..

Le yakuza poussa son ancien second sur son lit, s'installant au dessus de lui pour l'embrasser fougueusement, caressant une de ses joues.

T'es terriblement sexy. Pour ne pas dire désirable, avec ta tenue sexy et ton air un peu gêné mais mignon...

Aoi s'avançait d'une démarche à tomber par terre et Riuki en tomba sur le lit avec lui répondant à ses lèvres . Le beau brun le complimenait et bizarrement notre blond ne ressentait plus aucune colère. Il embrassa à son tour Aoi et en profita grandement tout en ondulant très lentement sous lui.

«Dites le moi...dites moi ce que vous voulez...que voulez vous faire là maintenant ?

Il souhaitait entendre quelque chose dansa bouche du beau brun. En espérant que celui-ci décide de le dire au tigre redevenu petit chat docile dans les bras d'Aoi.

«Dites le...»

Riuki avait répondu à ses lèvres et était même venu les redemander. Ce qu'Aoi voulait faire? La même chose que le blondinet, vu les mouvements de son corps sous le sien qui lui tirèrent quelques premiers soupirs.

Ce que je veux...

Ses mains passèrent sur son torse son ventre plat pour se poser sur ses hanches tandis qu'il lui mordillait l'oreille. Et dans un soupir volontairement très sensuel il lui répondit au creux de l'oreille:

Je veux te faire mien.

Riuki entendit quelque chose à son oreille, ce n'était pas les mots qu'ils avaient imaginés mais c'était dit tellement sensuellement qu'il ne pu que fondre intérieurement devant tout ça. Il entrouvrit les lèvres lâchant un soupir et frémit. Son regard croisa celui d'Aoi et il s'attaqua à son haut le retirant bien vite pour caresser le torse développer d'Aoi.

Son corps était trop envieux de l'autre. Depuis qu'il avait connu le plaisir charnel Riuki avait aussi fait la connaissance de son appétit pour cela. Même si depuis deux semaines il n'avait eut aucun rapport avec qui que se soit il avait tenu bon mais maintenant il craquait. Ses mains glissèrent pour ouvrir le pantalon du beau brun alors qu'il dévorait son cou mordillant sa peau avant de remonter sur ses lèvres les réclamant un peu timidement.

Riuki disait toujours "jamais " mais il ne tenait pas ces promesses quant il s'agissait d'Aoi. Peut-être ne pouvait-il pas se passer du beau brun.

Aoi eut un sourire, attendri devant tant d'impatience. Son torse s'était vite retrouvait dévoilé aux yeux de Riuki et à ses agréables caresses qui s'arrêtèrent assez vite pour aller ouvrir son jean. Le brun soupirait en sentant ses dents mordiller sa peau, son cou se faisait dévorer par le blondinet qui revint demander ses lèvres. Aoi passa le bout de sa langue dessus avant de les capturer avec fougue alors qu'il caressait son corps fin.

Il allait faire grandir son impatience et son envie pas la même occasion. Oh oui, il allait le faire languir un peu... Lâchant ses lèvres il s'attaqua à son tour au cou du blond, une main caressant son entre-jambe par dessus son vêtement tandis que l'autre ramenait sa jambe au niveau de sa hanche pour caresser le dessous de sa cuisse du bout des doigts.

La manière avec laquelle Aoi domina la situation amena déjà notre blond presque au paradis. Il soupira et frémit davantage à cette main s'appropriant sa cuisse tandis que l'autre éveillait sa virilité. Le petit jeune languissait déjà et il frotta davantage son bassin au sien pour éveillé Aoi.

Ses mains vinrent caresser le dos d'Aoi jusqu'à le griffer marquant sa peau alors qu'il dévorait son cou encore et toujours se pressant contre lui avec une impatience grandissante. Il s'émerveillait de son contact avec Aoi et se disait que cet homme changeait sans arrêt de partenaire et pourtant il était de nouveau là avec lui. Allait-il se lasser ? C'était sans doute parce qu'il était encore bien jeune et plus étroit que les expérimenté...le petit blond chasse cela de son esprit. Mais si Uruha avait eut du passage il ne devait pas être mieux que lui ! Sauf qu'il ignorait que l'autre avait un corps parfait de vampire. De toute façon pour Riuki, Uruha n'était qu'un prostitué gâté par la nature.

Sa main fut obligée de se poser ailleurs car le blondinet venait frotter son bassin au sien, arrachant des soupirs assez bruyants. Aoi sentit les ongles de Riuki griffaient sa peau dans son dos après quelques caresses alors que son cou était pris d'assaut par ses lèvres. Le yakuza le coupa un instant dans ses occupations pour lui retirer son haut et dévoiler sa peau semblable à celle d'un bébé pour sa douceur et lui offrit
quelques coups de bassins.

Puis il lui fit lâcher son cou afin qu'il puisse aller manger son torse, jouant avec ses petits bouts de chair pendant que ses deux mains avaient prit possession de ses cuisses fines, glissant parfois le bout de ses doigts sous le vêtement pour effleurer ses fesses. Il avait des cuisses bien plus fines qu'Uruha mais le porte-jarretelle lui allait tout aussi bien. Oui il le portait bien, même si Aoi était étonné qu'il se soit acheté un tel vêtement. Vêtement qu'il finit d'ailleurs par lui enlever également, revenant faire s'entrechoquer leurs bassins.