Double dose. - Aoi

Riuki avait quitté l'hôpital. Il avait demandé à un médecin de le faire transférer dans un endroit où personne ne le trouverait. Voilà 15 jours passé déjà depuis qu'il avait vu sur son portable que les caméras avaient filmé Aoi et Uruha s'embrassant sur son lit. Il n'avait réfléchit et avait agit comme ça, il avait coupé tout contact.

Ses poignets étaient toujours fragiles mais il n'avait plus rien à son épaule. Le petit blond avait cette fois fermé sa porte à clé, histoire que personne ne rentre. Son courrier était entassé sur la table. Il avait retiré les draps de son lit mais dormait quand même sur son canapé.

Riuki s'était comme d'habitude endormi devant la télé sans éteindre la lumière.

Riuki avait coupé tout contact, le brun n'arrivait pas à l'avoir au téléphone. Les avait-il vraiment vu sur son lit? Heureusement qu'ils avaient fini dans sa voiture. D'ailleurs chaque fois qu'il montait dans sa voiture, il avait un petit sourire discret. Et puis il avait retrouvé la bague du vampire dans sa poche et il la portait assez souvent. Mais qu'est-ce que ça voulait dire? Il comptait revoir le beau brun? Ou c'était juste qu'il ne comptait vraiment pas la récupérer...

Enfin, ce soir il avait décidé d'aller voir chez son second s'il était là. Puisqu'il ne répondait pas au téléphone... Aoi arriva devant la porte et voulu entrer mais la porte était fermée. Ah, il avait pensé à la fermer cette fois? Evidemment le brun n'avait pas pris les clés cette fois, habitué à entrer tranquillement. Alors il força la porte, la défonçant avant de la refermer et d'entrer. Il avait bien sûr réveillé le blondinet.

Ça t'arrive de répondre au téléphone, de temps en temps, Riu?

Riuki fut réveillé en sursaut par un rand fracas. Se redressant dans son canapé il vit Aoi qui entrait dans la pièce. Le petit blond fronça les sourcils et se leva du canapé en reculant s'éloignant de plus en plus d'Aoi.

"Sortez d'ici je ne vous ai pas autorisé à entrer ! "

Il ignorait que le brun connaissait la cachette de son arme à feu et donc que celui-ci pouvait être plus rapide que lui à s'en saisir. Il reculait encore gagnant sa chambre et se laissant reculer sur son lit comme il pouvait, sans ses poignets c'était compliqué.

"Sortez..."

Le blondinet se leva du canapé en s'éloignant de son patron. Depuis quand fuyait il Aoi? Et pourquoi surtout? Il voulait qu'il sorte de chez lui. Mais Aoi s'avançait tout de même avec un air surpris. La dernière fois qu'il l'avait vu il l'avait presque réclamé contre lui et là il voulait qu'il sorte.

Je peux savoir ce qu'il t'arrive? Tu coupes tout contact et maintenant tu m'ordonnes de sortir?

Aoi continuait à le suivre s'approchant lentement de son lit. Riuki s'approchait lentement des oreillers, sous lequel il y avait une arme. Il n'oserait pas tout de même?

N'attrape pas ton arme, tes poignets sont encore fragiles Riu.

Riuki fut surpris et le regarda déconcerté avant de froncer les sourcils de nouveau. Il ne pouvait pas s'aider de ses bras pour reculer et tomba finalement à la renverse sur son lit. Au final il tourna sa tête de chaton en colère vers Aoi.

"Je vous ai vu avec cet homme ! Uruha ! Dans ma propre chambre...s'il n'avait pas vu les caméras vous auriez...vous auriez... "

Il n'arrivait pas à le dire et tendit la main pour attraper quelque chose sous les oreillers. L'arme n'était plus à sa place ? Aoi l'avait décalé et mis sous l'autre ?

"Je ne travaille plus pour vous. "

Il avait dit ça avec sérieux et détermination.

"Je sais que pour vous je suis du coup un témoin très gênant mais j'hésiterais pas à me battre contre chacun de vous..."

C'était donc ça...Le chaton blond les avait vu, il pouvait remercier Uruha. Quoique dans les deux cas il se serait fait engueuler, mais certainement plus si Uruha n'avait pas repéré une caméra. Aoi fut choqué d'entendre la suite. Il ne travaillerait plus pour lui? Il n'était pas sérieux... Pourtant il semblait que c'était le cas.

Riu, je suis sincèrement désolé... Je ne voulais pas... Cette soirée a été la plus étrange de ma vie. Je ne voulais pas...

Avec du recul oui, car en y réfléchissant il était passé par beaucoup d'état ce soir là, et il avait fini avec le meilleur des états bien sûr. Il grimpa sur le lit, s'installant au dessus de son second pour le regarder dans les yeux.

Riu, reste avec moi...

Aoi s'avançait encore et finit par se retrouver au-dessus du blondinet qui était pris au piège et ne pouvait repousser Aoi à cause de ces poignets. Ceux-ci étaient plâtre alors il laissa juste le bout de ses doigts touché le torse d'Aoi pour qu'il y ai une distance de sécurité. Le blondinet fronçait toujours les sourcils comme un chat sauvage et fit non de la tête.

"Non... non non et non. "

Il n'avait même pas la force de dire tout ce qu'il pensait. Et il en pensait des choses, le blond se doutait qu'ils avaient bien terminés leurs nuits, tandis que lui souffrait des actions d'Aoi envers le blond.

"Reculez..."

Il était hors de lui, entre la colère et la tristesse, ses yeux brillaient, était-ce l=des larmes ? Ou l'éclairage ? Il entrouvrit ses lèvres sentant son souffle se couper, il était fatigué tout un coup.

Riu, fais attention, je ne voudrais pas que tu te fasses mal.

Le brun toucha le bout des doigts de son second avec une envie de lui faire poser les mains sur le lit mais il ne pouvait pas, sinon il allait lui faire mal. Sa main vint caresser sa joue du bout des doigts avec un air profondément triste.

Je t'en prie, pardonne-moi... J'ai jamais voulu ça... Je voulais juste qu'il récupère sa foutue bague, il a commencé à insinuer des choses sur toi et... je sais même plus comment on a fait pour déraper autant alors que c'était mal parti...

Il caressa ses cheveux. Ce serait sans doute court car le petit blondinet ne serait d'accord pour qu'il le touche. Mais il essayait tout de même.

Riu, par pitié, pardonne-moi. Je ne le laisserais pas impuni pour t'avoir fait du mal, je ne supporte pas cette idée qu'il t'est fait du mal à toi pour mes erreurs. Je ne sais pas ce qui nous a prit...

Le patron qui demande pardon à son second. C'était un comble quand même.

Riuki était vraiment coincé, et le pire c'est qu'il était condamné à écouté les plaintes d'Aoi. Cet homme qui avait ramené l'homme dangereux ici.

"Vous voulez que je vous dise pourquoi ? Parce qu'il vous a tapé dans l'oeil, vous le dévoré des yeux sans arrêt même quant il vous menace, et le pire c'est que chez moi c'est tellement minable que vous prenez mon appart pour un moulin et vous y faites rentrer n'importe qui pour ne pas salir votre putain de voiture !"

Riuki chercha à se faufiler hors de sous son patron se mettant sur le ventre dans le seul but de pouvoir ramper et s'extirper de là pour ne plus subir ça.

"Et ne me touchez plus. "

Je suis pas rentré en forçant la porte, j'avais tes clés. Et je te signale qu'on a rien fait chez toi. Et j'étais juste venu chercher sa bague puis que j'avais la tienne au doigt.

Non c'était bien sa voiture qui avait prit. Riuki s'était tourné pour lui échapper mais le yakuza le bloqua avec son poids, soufflant:

Ecoute-moi...Je ne sais pas ce qui m'a prit. Je te vengerais, je te le promets, et je ferais n'importe quoi pour que tu me pardonnes. Bordel, Riu tu comptes pour moi. Je ne veux pas te perdre.

Ni professionnellement et encore moins personnellement.

Le poids d'Aoi sur lui fit battre son coeur très fort. Il s'en foutait bien que ce soir l'homme soit rentré avec sa clé ou même l'autre jour.

"Je m'en moque...vous êtes rentré chez moi sans motif. La bague n'était pas ici. Vous l'avez récupérer là où vous m'avez laissé l'autre fois. Alors je ne comprends pas pourquoi vous l'avez ramené ici chez moi !"

Riuki se sentait tout bizarre à imaginer Aoi étendu sur lui, son corps devait être beau à voir et son bassin et tout contre ses fesses...le blond n'avait cependant pas le temps de rougir pourtant c'est ce qu'il faisait. De plus son patron lui annonçait qu'il n'avait pas envie de le perdre.

"Allez jouer avec votre catin de luxe et foutez moi la paix."

J'avais la tienne au doigt, et pour que j'ai la tienne, c'est que je l'avais laissé chez toi. Je l'ai posé près de la tienne pour me doucher la dernière fois que je suis venu. Donc je suis venu reposer la tienne pour lui rendre la sienne. C'est le motif de ma visite, je ne me serais pas permis de venir chez toi comme ça.

Oui quand il y était, Aoi passé souvent à l'improviste le soir mais jamais quand son second n'était pas là. Il avait des limites tout de même. Pour la première fois, le brun avait envie de gifler son second pour lui faire comprendre qu'il racontait n'importe quoi mais il ne le ferait pas.

Mais j'en ai rien à fait de ce mec. Il est attirant, okay et alors? C'est pas lui qui a toute ma confiance et mon amitié que je sache. C'est pas à lui que je tiens.

Riuki en avait marre de tout ce blabla tout simplement parce qu'il avait vraiment tout vu de la petite scène.

"Non, vous êtes venu la rechercher et puis vous êtes revenu ensuite avec lui. J'ai pas bien vu ce que vous lui faisiez mais vous avez commencé à le déshabiller..."

Le poids d'Aoi...son corps. Il eut un frisson et lâcha un soupir d'aise tandis qu'il tentait d'empêcher son corps d'avoir une réaction d''excitation.

"Laissez-moi partir...vous êtes sur moi..."

Il chercha à attraper les draps avec ses petits doigts mais il n'avait pas la force de s'extirper.

"J'aimerais n'être qu'un prostitué ! Comme ça tout ça ne serait jamais arrivé !"

Aoi allait lui répondre pour l'éclairer mais finalement il s'abstint. Expliquer qu'Uruha avait voulu partir que l'un de ses hommes l'avait blessé et qu'il avait enlever lui même la balle pour que sa peau puisse se refaire serait sans doute encore pire . Il voulait s'échapper mais le trafiquant était toujours sur lui. C'était le but de le garder là pourtant. En plus Aoi avait entendu son petit soupir. Mais ce qui suivit lui donna envie de le gifler.

Dis pas de telles conneries!

Aoi attrapa son menton pour lui tourner le visage et l'embrassa pour le faire taire, même s'il savait qu'il n'allait pas du tout apprécier. Il les quitta doucement, disant contre ses lèvres:

Tout est de ma faute, Riu... Et j'ai bien l'intention de réparer toutes mes erreurs

Riuki sentit des doigts se refermer sur son menton et il fut pris par surprise contraint à se taire sous les lèvres d'Aoi qui murmura tout contre ensuite. Riuki retenait ses larmes pour ne pas pleurer dans les bras de cet homme et détourna son visage en forçant sur les doigts qui le tenait.

"C'est trop tard. Comment pourrait-il comprendre que vous le repoussiez d'un coup. "

Riuki tendit la main sous l'oreiller, il y avait l'arme non ? Ca le ferais lâcher peut-être. Il la sentait au bout de ses doigts et effectua un mouvement du bassin cognant contre celui d'Aoi alors qu'il y était presque pour atteindre ce que le brun pouvait atteindre beaucoup plus facilement que lui. Encore un petit effort ! Il en soupirait d'effort.

Son visage lui échappa des doigts, alors il caressa ses cheveux clairs en douceur, tout en l'écoutant parler.

Tu ne sais pas tout. Ce n'est pas trop tard. De toute façon je ne me suis jamais engagé.

Le brun sentait le petit bouger sous lui, l'entendant soupirait mais ce n'était pas un soupir d'aise ou de plaisir mais plutôt d'effort. Il le regarda alors faire et comprit qu'il voulait son arme. Aoi se pencha un peu et tendit la main pour faire valser l'arme qui tomba sur le sol.

Tu veux me tuer? Me menacer pour attirer mon regard? Ne fais pas l'idiot je veux que tu te rétablisses correctement.

Souffla-t-il en embrassant sa nuque.

Une main passa devant la sienne et envoya valser l'arme. Riuki le regarda faire impuissant tout en sentant toujours cette main qui lui caressait les cheveux. Il ne pouvait pas lutter pour le moment. Un frisson trahis son attirance pour Aoi quand celui-ci décida de lui embrasser la nuque.

"A...Arrêtez ça..."

Aoi le prenait donc pour un grand blesser de guerre. Oui le petit l'était sûrement mais il s'aida de ses coudes pour se retourner devant se hisser lui et Aoi avant de retomber rebondissant sur le matelas et le corps d'Aoi sur le sien. C'était encore pire, là il n'avait plus de moyen de s'enfuir en fait... complètement immobilisé alors que tout à l'heure il aurait pu vraiment essayer de ramper. Le brun était au-dessus de lui, il fronça les sourcils.

"Je vais être méchant la prochaine fois que vous oserez me toucher."

Le trafiquant laissa Riuki faire, l'observant simplement sans jouer avec son poids pour le bloquer. Son corps retomba doucement contre celui de son second qui était en effet, encore plus bloqué qu'avant. Il était joliment coincé sous lui et le chaton fronçait les sourcils en disant qu'il serait méchant s'il le touchait.

Pourtant tout mon corps et en contact avec le tiens. Et puis, d'habitude, tu aimes autant que moi le contact de nos deux corps. Tu m'as réclamé contre toi aussi...

Sa main avait reprit ses douces caresses dans ses cheveux blonds alors qu'il le regardait avec un mélange de tendresse, de tristesse et désolé. Il tenait vraiment à lui et espérait vraiment le garder, en tant qu'ami tout autant que bras droit.

Riuki aurait voulu ne pas écouter tout ça mais il n'avait pas le choix. Pour ne pas se faire mal et il laissa ses bras étendu au-dessus de sa tête. C'était peut-être sexy mais il ne pouvait pas les mettre le long de son corps de peur de se faire écraser les poignets.

"Là je vous ai demandé de me laisser et de sortir de chez moi. Pas de vous coller contre moi pour faire naître des envies. Je ne m'appelle pas Aoi. Je ne cède pas aux beaux yeux de quelqu'un. "

Il fronçait les sourcils. Chaton sort les griffes ce qui lui donnait nu petit air de voyou insatisfait. Un chat sauvage...

"Vous allez descendre maintenant ?"

A force de râler il se sentait épuiser.

Ce n'était pas peut-être, c'était vraiment sexy et même s'il râlait pour qu'Aoi descende de son corps fin, le blond avec son petit air sauvage était vraiment beau. Il voulait vraiment qu'il le laisse tranquille et malgré son humeur, le brun voulu le taquiner un peu.

Tu veux que je descende? Okay...

Mais il ne bougea pas de sa place, non. Il baissa la tête pour que leurs lèvres se rencontrent encore, avec tendresse restant ainsi aussi longtemps que possible en tenant son visage entre ses doigts. Voilà il était descendu... sur ses lèvres!

Oh, tu ne parlais pas de cette descente là? Celle-ci alors?

Ses doigts abandonnèrent son visage pour son cou, ses épaules puis lentement elles descendirent sur son torse et son ventre.

Riuki fut soulagé de savoir qu'il allait descendre mais effectivement il n'avait pas parler de ça. Les lèvres d'Aoi l'embrassèrent, pas assez pour le mater mais assez pour le faire taire.

"Non je..."

Il sentit cette main descendre sur son corps et s'attarder sur son torse puis son ventre ce qui le fit frémir et soupirer mais il tentait de se maîtriser un maximum histoire de paraître crédible lorsqu'il jouait les chats sauvage. La fois suivante où Aoi l'embrassa encore il le mordit histoire de le faire réagir.

"Je vous avais prévenu..."

Petit chat peut mordre aussi !

Riuki avait soupiré, une nouvelle fois, son patron l'avait entendu et ça le fit sourire discrètement. Aoi revint alors prendre possession de ses lèvres mais il le mordit en signe de mise en garde. Le petit chat avait de bonnes dents dis donc...

Mon petit chat mord... Hum, ça le rend sexy...Sauvage même.

Ses mains continuaient leur chemin, se séparant l'une de l'autre pour se poser toutes les deux sur les hanches de Riuki. Il reprit possession de ses lèvres plus passionnément. Il avait compris que le blond ne savait pas lui résister, même maintenant.

Riuki fut surpris qu'il le prenne comme et sentit les deux mains d'Aoi se diriger vers ses hanches pour les tenir l'embrassant avec passion coupant le souffle au petit blond qui se retrouva haletant.

"Aoi..."

Ses lèvres... Le petit blond eut un gémissement lorsque les lèvres du brun le dévorèrent et il se tendit de rage tordant son corps sous la colère.

"Aoi ne me touchez pas...je ne veux pas ! Laissez-moi ! Laissez moi ou je crie !"

Il tournait la tête à droite, à gauche cherchant par tout les moyens à ne pas céder à la tentation des lèvres du beau brun qui selon lui ne méritait pas ce moment.

Victoire? Il était beau là, haletant en prononçant son nom. Mais finalement Riuki se tortilla dans tout les sens en protestant, ne voulant pas qu'Aoi le touche autrement il allait crier tournant la tête de gauche à droite comme un enfant qui faisait un caprice pour ne pas aller dormir. Aoi le regarda faire quelque secondes puis il lâcha ses hanches pour attraper sa tête entre ses mains.

Oh, alors laisse-moi te faire crier~

Il eut un sourire amusé. Jamais il ne lui ferait quoique ce soit s'il protestait autant, il ne le forcerait pas. Mais là, il savait qu'il résister juste à la tentation. Par contre il revint prendre ses lèvres langoureusement, faisant doucement onduler son bassin contre le sien.

Riuki rougit à ce que lui répondit Aoi. Il comptait le faire crier ? Mais non ! Le petit eut le droit à un beau baiser langoureux. Oui il était dingue de cet homme mais cela faisait aussi qu'il lui en voulait beaucoup. Leurs bassins se rencontrèrent faisant gémir le petit blond. Riuki glissa une main entre leurs deux corps et il répondit finalement à moitié à ses lèvres jusqu'à ce que le téléphone du salon se mette à sonner.

"Le téléphone..."

Il cessa le baiser et regarda la porte puis Aoi puis encore la porte faisant une mouve des plus épuisé.

"Il faut répondre c'est sûrement important..."